Mike Medavoy, le fondateur d’Orion Pictures, ancien président de TriStar Pictures et actuel président-directeur général de Phoenix Pictures a répondu aux questions du magazine web Le Film Français de son nouveau projet, Ozi, Voice of the Forest, réalisé par Tim Harper, en lien direct avec ses engagements pour l’environnement. Et où son carnet d’adresses s’est avéré particulièrement précieux.
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Comment a été imaginée cette histoire autour de cette jeune orang-outang, Ozi?
Elle est tirée d’une histoire vraie, en quelques sortes. La déforestation, que ce soit pour l’exploitation du bois, l’exploitation minière ou la conversion des terres en plantations de palmiers à huile, est destructrice, en particulier pour les orang-outangs, qui en sont bien malgré eux l’exemple le plus parlant. Mais aussi nous voulions réalisé un réel divertissement, avec un personnage attractif et immédiatement charmant. C’est ainsi qu’Ozi a évolué en cette orang-outang orpheline devenue influenceuse en matière d’écologie. Il fallait un personnage dans lequel les plus jeunes puissent immédiatement se reconnaître et Ozi est à leur image, à la fois branchée sur les réseaux sociaux et concernée par le monde qui l’entoure. Mais elle est aussi une victime de la violence des humains. Ce que nous voulions avec le film, c’était provoquer l’effet Bambi. Quand Bambi est sorti, aux Etats-Unis – mais j’imagine aussi ailleurs – le film a eu un immense impact sur la manière donc la chasse était perçue, aussi bien par les enfants que par les adultes. Avec Ozi, nous souhaitons provoquer cette même vague d’empathie. L’idée n’était pas de faire un film qui prêche une bonne parole ou qui cherche à inculquer un message à tout prix mais bien de montrer une situation et de laisser le public prendre sa décision sur ce qu’il souhaite faire ensuite.
A noter qu’Ozi, Voice of the Forest a entièrement été porté par Mikros Animation, de la conception à la livraison.