Aujourd’hui, c’est Laurence Vacher – Executive Producer for Mikros Animation à Montréal qui nous partage son parcours, son rôle et des anectode sur la fabrication de PAW Patrol: the Mighty Movie:
- Parlez-nous de votre parcours chez Mikros Animation !
Je suis arrivée a Mikros il y a maintenant 4 ans en tant que directrice de production sur le premier film Paw Patrol. J’ai passé presque deux ans sur le film et on a fini le projet en pleine pandemie. Ca a été très étrange de terminer mon premier film à Mikros Animation en remote !
- Quel était votre rôle sur Pat’Patrouille : La Super Patrouille ?
A mon retour de congés parental, je suis revenue en tant que productrice exécutive. Il y avait dejà des directeurs de production sur le 2e film. Mais comme je connaissais bien le client et le projet, on m’a naturellement proposé ce poste afin d’aider sur le film.
- Vous étiez déjà présente sur le premier film de Pat’Patrouille. Pouvez-vous nous dire ce qui a changé en termes de production entre ces deux films et quelles étaient les nouveaux défis artistiques et techniques ?
Sur the Mighty Movie, on avait clairement changé de dimension en terme d’ambition. Le réalisateur voulait vraiment monter la qualité visuelle et le show contenait beaucoup de FX désormais puisque les heros avaient maintenant des super pouvoirs. Ca a été techniquement un gros changement pour la team d’intégrer le FX comme l’un des plus gros département d’un film. De plus, nous commençions à collaborer avec le studio de Bangalore. Il y a eu un temps d’adaptation, surtout avec la différence de fuseau horaire mais c’était vraiment super de travailler avec eux.
- Décrivez le film en 3 mots.
Super-Powers-Movie!
- Qu’avez-vous appris depuis que vous travaillez sur Pat’Patrouille : La Super Patrouille ?
J’ai appris que rien n’est acquis. Il faut se renouveler continuellement pour être au niveau et satisfaire le client et l’audience. Les technologies évoluent et les demandes changent. L’adaptation est la clef!
- Racontez-nous un souvenir de production !
A six mois de la livraison, nous faisions des simplifications en FX et est réapparue le sujet de cape de Skye que nous pensions pouvoir couper. La cape étant un mix de FX et compositing, ca changeait vraiment la donne côté planning. Ca a été des heures de discussions et d’aller-retours entre les clients et le département des jouets pour savoir si Skye aurait vraiment une cape ou pas sur le jouet. Finalement, c’est lors d’un appel client avec Andréa Miloro que nous avons convenu d’une solution pour pouvoir la réintégrer car en effet, le département des jouets trouvait ca vraiment plus cool d’avoir une cape.
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